";s:4:"text";s:3833:" En toute modestie et sans prendre position aucune, ne pourrait-on pas faire la part de chose en analysant cette proximité des deux nations. 7En général, l’Arabe devenait enseignant plus par nécessité que par choix16. Les réformes de 2008[JO08 2] précisent que le système éducatif algérien pris en charge par le ministère de l’Éducation nationale comprend les niveaux d'enseignement suivants : l’éducation préparatoire, l’enseignement fondamental (regroupant l’enseignement primaire et l’enseignement moyen), l’enseignement secondaire général et technologique[9]. Un parcours, où rappelons le, la langue française domine. [1] Les exemples cités sont transcrits en alphabet phonétique international (API). Dixan, plus de savon pour plus d’efficacité.
En tant qu’adjoints, ils possédaient le brevet élémentaire, obtenu après trois ou quatre années de préparation dans les cours normaux spéciaux11. Ils ont toujours leurs fidèles lecteurs. En 2008, l'effectif des élèves scolarisés dans l'enseignement moyen est estimé à 2 595 748, accueillaient dans 4 272 collèges, alors que l'encadrement dans l'enseignement moyen était assuré par 116 285 enseignants[8]. 1947).
4La priorité est donnée à l’implantation des écoles. Dans l’enseignement supérieur algérien, le français est la langue la plus répandue. Article lu : 6 014. COLONNA, Fanny (1975) : Instituteurs algériens, 1883-1939. Le constat établi à ce propos par Achouche reste d’actualité: « malgré l’indépendance et les actions d’arabisation qui s’en sont suivies, les positions du français n’ont pas été ébranlées, loin de là, son étude ayant même quantitativement progressé du fait de sa place dans l’actuel système éducatif algérien »(Achouche, 1981). c’est, en effet, par son degré le plus élémentaire que l’école indigène diffère le plus de l’école qui reçoit des Français. Les documents, formulaires et fiches sont en arabe et en français » (Bellatreche, 2009). En ce qui concerne les autres dialectes régionaux, ceux-ci sont minorés (Taleb-Ibrahimi, 1995).
A la lumière de ce que nous avons vu, nous constatons que le français est présent dans tous les domaines en Algérie. Mais, ces populations autochtones qui étaient hostiles à l’enseignement du français ont fini par l’accepter et même par le revendiquer du fait de la place qu’il occupait à ce moment là. 6En l’absence d’école principale proche, M. Labrache fait office de directeur et signe « Le moniteur indigène chargé de la Direction de l’école des Allaouna » (31.12.1896).
L’histoire qui lie l’Algérie à la France remonte à plusieurs années. 36. A aucun moment n’apparaissent, chez le maître français comme chez les maîtres indigènes, de doutes sur la validité de l’entreprise, la justesse et la nécessité d’enseigner aux indigènes non seulement la langue mais encore la civilisation françaises et l’idée de progrès qui y est attachée, selon une vision ethnocentrique propre à la France à cette époque, qui semble partagée par l’un des maîtres indigènes. Pour M. Labrache : Livre de langage, Scheer (1 ex. SPAËTH, Valérie (1999) : « La didactique du français pour étrangers dans la seconde moitié du XIXe siècle : une comparaison des méthodes destinées aux Européens, aux patoisants, aux colonisés » in SALEMA – KAHN- TEIXEIRA éds. L’école est devenue obligatoire pour tous les enfants de 6 à 15 ans et gratuite de la première année d’école jusqu’à l’université[3]. 9Il existait, note déjà Berthelot en 1887, une sympathie naturelle entre armée et instruction publique (B.U.